GSM-7 ou UTF-16, en quoi le type d’encodage affecte les limites des SMS Le SMS reste un media très apprécié. Son avantage : l’universalité. Tout possesseur d’un téléphone portable peut recevoir un SMS, alors qu’en passant par une application dédiée, expéditeur et destinataire doivent disposer de la même application. Populaire, le SMS connaît cependant quelques restrictions. Une limite de caractères et de possibilités Très utilisé pour la mise en œuvre de campagnes marketing et relativement peu coûteux, le short message service est par essence conçu pour être bref. De fait, son encodage détermine plus précisément son nombre de caractères maximum. Sans encodage, pas d’informatique L’encodage, qu’est-ce que c’est ? Tout ce qui a une vie numérique, texte, photo, image, vidéo ou son se traduit en lignes de code. Ainsi, chaque caractère de notre alphabet, les chiffres, les accents sont des écrits en code. Aux débuts de l’informatique, un premier standard américain utilisant des caractères hexadécimaux est apparu : les codes ASCII. Puis, un long travail d’universalisation des codes s’est opéré, offrant une plus grande souplesse. Des caractères complexes, les alphabets d’autres cultures, qu’il n’était pas possible de retranscrire en ASCII, sont maintenant pris en charge par des standards partagés dans le monde entier. Le SMS : 140 octets, mais un nombre de caractères variable Un message SMS est limité à 140 octets. Selon la manière dont il est encodé, cela représente un nombre variable de caractères. Le type d’encodage privilégié dans le monde occidental est actuellement le GSM-7. Il a pour avantage de n’utiliser que 7 bits pour un caractère, soit un nombre maximum de 160 caractères pour un message (140/8*, un octet comportant 8 bits). Mais il comporte de quelques limites : s’il prend en charge les alphabets latins, il a beaucoup plus de difficultés concernant les langues non latines. L’encodage devient lourd à gérer et l’on privilégie alors un autre format. > Voir la liste des caractères non pris en charge sur SMS Partner depuis la plateforme ou l’API SMS. L’UFT-16, plus adapté aux langues non latines Lorsqu’on souhaite correspondre par SMS à l’international, l’alphabet peut parfois être amené à changer. Par exemple en chinois, en arabe ou dans une langue à caractères cyrilliques, c’est le format UFT-16 qui entre en jeu. Il est plus lourd, puisqu’il faut 2 octets au minimum pour écrire un caractère. En UFT-16, un SMS ne dépassera donc jamais 70 caractères (140/2). Il permet aussi d’intégrer des émoticones à votre messages (et ça fait vraiment la différence…) Vous cherchez un outil pour compter vos caractères au format GSM-7 ou UTF-16 ? Découvrez notre compteur de caractères Le dilemme de l’encodage : plus riche, mais plus court ? Pourquoi continue-t-on à passer principalement par le GMS-7 ? Pour d’évidentes raisons d’économie. Même si les particuliers bénéficient aujourd’hui de forfaits illimités rendant invisible le prix d’un SMS, les envois en nombre ont un coût, et doubler la taille du message en double le coût. Si les SMS sont limités à 160 ou 70 caractères, envoyer des textes plus longs ne pose aucun problème. De façon transparente, ce sont plusieurs SMS qui se cumulent. L’utilisateur a l’impression de n’en envoyer ou n’en recevoir qu’un seul, mais en réalité on peut envoyer jusqu’à 800 caractères en GSM-7 et 400 en UFT-16 par le jeu d’une agrégation de SMS. C’est pourquoi il est conseillé de vérifier la taille effective des messages prévus lors de vos campagnes de communication par SMS . Recourir à l’UFT-16 fait plus que doubler le prix de votre campagne. 5/5 - (5 votes)